Aujourd'hui et plus que jamais, nous devons maintenir nos efforts pour atteindre le premier palier de notre combat. Oui, vous l'avez compris, vous le sentez, nous le savons, nous ne sommes pas seuls. Nous sommes des millions, de 18 à 98 ans à avoir décidé de ne pas disparaître. Et nous n'allons pas disparaître sans combattre !
Nous sommes une armée, nous sommes légion! Nous avons un but, retrouver la grandeur de la France. Il ne vous manque plus que les armes les plus performantes, les plus puissantes, les plus invincibles pour vous donner la certitude de la victoire, et ces armes, ce sont les mots. Les mots sont le support de la connaissance et pour celui qui les écoute, ils sont l'énonciation de la vérité. Maîtriser les mots, c'est maîtriser les idées, et rien n'est plus éloquent, rien n'est plus contagieux, rien n'est plus puissant qu'une idée.
Il faut avoir à l'esprit que plus nous nous approchons de la vérité, plus nous sommes attaqués. C'est normal. Nous sommes attaqués d'une part, par ceux qui ne veulent pas perdre leurs petits privilèges, et d'autre part, par ceux qui profitent de notre travail, pour vivre parfois, mieux que nous, sans fournir le moindre effort.
Ils nous disent: « Vous manquez de tolérance! »
La tolérance n'est pas un terme qui met ses protagonistes sur un pied d'égalité. La tolérance est un concept, dans lequel si l'un est tolérant, l'autre est toléré… Nous sommes tolérants, mais si nous n'y prenons pas suffisamment garde, nous allons finir par être tolérés dans notre propre pays, avant de ne plus être tolérés du tout, avant de ne plus être tout court… Nous ne devons avoir d'intolérance que vis-à-vis de l'intolérance.
Ils nous disent: « Vous êtes des racistes! »
Le racisme c'est de voir, de considérer, de juger les gens par leur couleur, ou plus largement leur origine ethnique. La seule chose qui nous importe, chez nous, ce n'est pas la source, c'est l'embouchure, ce n'est pas l'origine, c'est la destination. Ceux qui viennent en France doivent emprunter notre chemin, doivent fixer notre cap, doivent avoir le même but que le nôtre. Alors seulement après ces pré-requis, ils pourront épouser notre destinée. Même si nous ne venons pas du même endroit, nous pouvons marcher dans la même direction.
Ils nous disent: « Vous êtes xénophobes! »
Si on parle bien de Phobie, du grec Phobos, cela signifie « peur panique ». Alors je tiens à vous rassurer, je n'ai pas peur, ni des étrangers, ni des gauchistes qui les font entrer. Je n'ai juste pas envie de me retrouver en minorité dans un pays que j'ai participé à construire.
Ils nous disent: « l'avenir, c'est l'absence de frontières! »
Alors commencez par ne pas fermer votre porte à clé quand vous partez en vacances. C'est la première frontière physique, libre à vous de la supprimer. La frontière c'est la garantie d'avoir un chez-soi, et un chez les autres. Sans frontières, vous aurez un chez les autres, mais plus de chez vous !
Ils nous disent « Vous n'y comprenez rien en économie! »
Il est vrai que les 7 présidents, les 14 premiers ministres, et les 19 gouvernements qui nous précèdent, eux, ont fait des miracles en économie. Oui, ils ont fait des merveilles avec leurs économies au détriment des nôtres. Non, le Français ne se résume pas à un compte en banque, qui n'est que le thermomètre avant coureur de sa destinée. Et la politique ne se résume pas à savoir si on va créer ou supprimer un impôt, ou si une de nos 360 taxes doit monter ou descendre de 1 ou 6%… La question est la suivante: doit-on continuer à contribuer à notre propre malheur? Doit-on financer la destruction idéologique, morale et physique de la France? Ceci induit indubitablement cette autre question: La France existera-t-elle encore dans 50 ans, ou serons nous devenu un état, parmi tant d'autre, une banlieue de l'Ouest européen, sans racines, sans histoire et sans avenir?
Ils nous disent: « Vous êtes des radicaux! »
Vous ne croyez pas si bien dire… Radical vient du latin Radix, qui veut dire racine. Vous voyez cette mauvaise herbe ? Et bien la radicalité impliquerait qu'on l'arrache avec sa racine. On nous reproche donc notre sens de l'efficacité. Quand les anti-France proposent de la tondre, pour qu'elle repousse, de l'ignorer, pour qu'elle se propage, nous, nous nous attaquons aux problèmes depuis la racine.
« Je hais ces coeurs pusillanimes qui, pour trop prévoir la suite des choses, n'osent rien entreprendre. » (Les fourberies de Scapin - Molière).
Ils vous disent: « Vous n'avez pas de coeur! »
Mon coeur est en France, mon coeur est la France, mon coeur est irrémédiablement français! Je n'ai pas seulement un coeur, j'ai aussi une tête, et cette tête est le siège de ma raison, et c'est cette raison qui prédit mon avenir. Je vois les choses telles qu'elles sont, non comme j'aimerais qu'elles soient. Je suis simplement réaliste.
Toutes ces armes sémantiques je vous les donne, sans m'en déposséder, je vous laisse les modifier, les personnaliser, les améliorer. Elles se cachent dans les discours de vos contradicteurs, elles sont dans le sens caché des mots, elles sont l'évidence de la réalité. Les moralistes tuent les réalistes, le réel tuera la morale, alors affrontez les moralistes à coup de réel.
Tout nous donne raison.
Tout ce qui nous entoure nous rappelle qui nous étions et ce que nous sommes devenus. Le gilet jaune nous rappelle ce principe simple de Charles Péguy, cette formule magique qui détonne de génie et de vérité. Cette phrase tirée de son livret « L'argent » de 1913, qui dit cette morale que tout Gilet Jaune a au fond de son coeur: « un homme qui travaille bien et qui a de la conduite, ne doit jamais manquer de rien »
Un homme qui travaille bien et qui a de la conduite. Aujourd'hui, nous avons des gens qui ne travaillent pas, qui n'ont aucune tenue, et qui roulent en mercedes neuve… Dans ce Pays depuis son aube, la différence entre le pauvre et le misérable, c'est que le pauvre n'a pas à quémander son pain. Aujourd'hui, Macron demande à des honnêtes Français travailleurs, de venir demander le billet dont ils ont besoin pour terminer leur fin de mois. Ce petit sel de la vie, qu'un économiste appellerait le reste à vivre, ce petit quelque chose qui devrait être un dû, devient une offrande. Ça, c'est Macron, et plus largement la dictature du marché, avec pardessus lui la tyrannie des minorités subventionnées.
Dans ma famille on me dit: « Ah, tu vas encore nous parler politique! »
Mais tout est politique! Seul le temps n'est pas politique. Quoique.. La montre que vous portez à votre poignet est politique. Est-ce une Lip? Témoin ressuscité de la fabrique de Besançon bercée par le proudhonisme? Ou bien est-ce une montre suisse? dont les inventeurs sont des huguenots exilés après la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV… Est-ce une montre à quartz? de brevet japonais après leur soumission à l'impérialisme américain, associant leur tradition et leur génie au marché mondialisé. TOUT est Politique.
Ce monument Haussmannien de Paris, que nous raconte-t-il de notre histoire, que nous dit-il de politique ? Il est la consécration du modèle urbain français sous le second empire, le plus social et le plus humain des régimes, largement sous estimé par une république jalouse de sa grandeur. Il est l'incarnation de la mixité sociale, l'anti cité moderne, importé des pays anglicans, la preuve que le commerçant, l'aristo, le bourgeois, l'artisan, l'ouvrier, l'étudiant, le personnel de maison, peuvent tous les 7, habiter au même numéro, de la même rue, où, mes amis, il fut un temps où liberté, égalité et fraternité n'étaient pas de vains mots, c'était des principes !
Tout est politique, alors: Surveillez vos pensées car elles deviendront des mots. Surveillez vos mots car ils deviendront des actes. Surveillez vos actes car ils deviendront des habitudes. Surveillez vos habitudes car elles deviendront votre caractère. Surveillez votre caractère, car c'est votre destin, et surveillez votre destin, car ce sera le destin de votre pays.
Mais si vous observez, méditez, résonnez, sans jamais devenir médisant ou destructeur, si vous vous appliquez a faire bien, beau et juste, pour rendre hommage à ce que vous êtes, si vous utilisez chaque petits matins pour devenir lentement mais sûrement qui vous vous voulez devenir, alors nous ne serons pas que des hommes accomplis, en paix et en harmonie, pas seulement heureux, bienveillants et raisonnables, nous ne serons pas seulement contents d'avoir vécu, ni n'aurons peur de mourir, nous serons ivres de joie, d'amour, de passion, nous serons alors redevenus, inlassablement, complètement et définitivement Français.