La France de la ruralité

15 janvier 2022

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La France de la ruralité

Un matin d'octobre 2018, je réalisais une vidéo que j'adressais à Emmanuel Macron, assorti d'un slogan « qu'est-ce que vous faites du pognon? » et pour lequel nous attendons toujours la réponse. Cette vidéo allait trouver écho chez plus de 10 millions d'entre vous et dans une multitude de pays étrangers. Je me souviens d'une journaliste chilienne qui m'interrogeait avec un accent magnifique et à qui je demandais: « mais vous êtes intéressée par ce qui se passe en France? » Et de me répondre: « Mais Madame Mouraud, la planète entière s'intéresse à ce qui se passe chez vous! » L'ampleur des manifestations initiales et pacifiques que nous avons connus dans nos régions a été bénéfique, car nous avons enfin pu reprendre la parole et dire au monde entier que la France, ce n'est plus ce que c'était.

Trois ans plus tard et après énormément de pérégrinations, j'ai trouvé la réponse à ma question. Tous les gouvernements qui se sont succédés depuis 40 ans ont tout simplement dilapidés notre argent, et continuent de le faire. Ils nous ont piétinés, ils nous ont méprisés, ils ont écrasés notre dignité.

Pourtant, nous sommes la France des petites gens qui triment même le dimanche, des artisans et des commerçants qui investissent et qui emploient, des militaires prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre, des soignants qui nous réconfortent et prennent soin de nous, des métiers d'exception qui nous font rayonner à l'international, des fonctionnaires qui sont au service du public, des routiers qui acheminent nos futurs achats, des enseignants qui transmettent leurs savoirs, des agriculteurs qui nous alimentent, des sportifs qui nous réunissent dans les stades, des forces de l'ordre qui nous protègent, des artistes qui nous enchantent, des marins et pêcheurs qui bravent les océans et les mers, des chercheurs qui nous font avancer et progresser, de la justice qui rétablit le bien-fondé du droit, nous sommes la France de toutes les voix, de tous les territoires, de tous les talents.

En fait, nous sommes la France de tous les Français.

Là où Emmanuel Macron exacerbe la division et les injures, nous devons lui opposer l'union des électeurs de droite, d'une part, ainsi que l'union de tous. Ne tombons pas dans le piège de la gestion de la crise sanitaire qui fait que des prévisions catastrophiques erronées permettent d'appliquer avec succès des mesures préventives inutiles. C'est ce qui nous a fait passer du « tous solidaires » à « désignons les coupables ». Ce que je dis: « Nous sommes tous en France à égalité parce que nous sommes tous Français »!

Est arrivé le temps de dire NON.

Non aux déficits abyssaux, non à l'imposition en hausse, non à la tromperie sur la gestion de la crise sanitaire, non à la relégation diplomatique de la France, non à l'augmentation du nombre de chômeurs, non à la flambée des tarifs de l'énergie, non au carburant à plus d'1,50€/L, non à l'abandon des souverainetés nationales, non à la délinquance galopante, etc… La liste des dé-constructions de l'héritage gaulliste est immense. Il est temps de retrouver un esprit de résistance.

Nous sommes tous attachés à notre terre, notre territoire, notre terroir, notre France. Nous devons pouvoir y vivre dignement. Les campagnes présidentielle et législatives s'annoncent difficiles. Je me bats pour que la France populaire, provinciale et rurale ne soit pas oubliée.

Le pouvoir d'achat fait parti de nos principales préoccupations. Aujourd'hui, il n'est plus supportable de voir des retraités faire les poubelles les jours de marché. Il n'est plus acceptable qu'on fasse quatre repas avec une tomate et une boite de thon. Il n'est plus concevable de mettre plus d'argent dans notre réservoir que dans notre assiette.

Ce que je propose :

  • Ouvrir des états généraux de la fiscalité pour mettre fin à la fiscalité punitive.
  • Baisser la CFE, (cotisation foncière des entreprises) car elle défavorise les entreprises face à celles qui fonctionnent sur internet. Il faut un réajustement.
  • Stopper l'augmentation de la taxe foncière qui a subit une hausse de 31% en 10 ans.
  • Faire confiance en créant un « capitalisme populaire » qui donnera la possibilité à des citoyens de s'associer pour créer ou reprendre facilement une société en faillite, sous forme de coopérative.
  • Maintenir et défendre l'argent liquide.
  • Baisser la TVA sur les produits de première nécessité et notamment le carburant.
  • Créer un porte-parolat du citoyen, à partir de la mise en place de Comités d'usagers des services publics, au niveau communal, département et régional. Il serait le pendant du porte-parolat du gouvernement. Sa structure serait financée sur le budget de l'état.

Nous avons beaucoup à gagner pour la France, les Français et les Françaises. Le Bien commun du pays passe par le bien commun du peuple.