Macron déclare aussi la guerre à nos paysans

11 décembre 2025

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Macron déclare aussi la guerre à nos paysans

L'image est terrible et parle plus que mille mots : Trois cents agriculteurs et leurs soutiens étaient mobilisés en Ariège quand ils se sont retrouvés face aux CRS qui les ont gazés parce qu'ils défendaient leur droit de vivre. Plus de deux cents vaches, deux cents blondes d'Aquitaine, étaient au centre du conflit car condamnées à mort par un gouvernement qui ne connaît que la solution de la force brute.

Le préfet de l'Ariège nous a expliqué doctement que seul l'abattage permet de limiter les risques. La ministre de l'Agriculture voulait nous rassurer : la situation est sous contrôle. Mais qui contrôle quoi ? Qui contrôle la vie de nos éleveurs ? Qui contrôle l'avenir de notre agriculture ? Qui contrôle la France ?

Le « projet » n'en finit plus d'être révélé.

Après les boulangers, les coiffeurs, les garagistes, les équipementiers, voilà que c'est au tour de la paysannerie. Par tous les moyens possibles et imaginables, Emmanuel Macron assassine méticuleusement chaque corps de métier.

Un cas de dermatose nodulaire contagieuse découvert dans un troupeau ? Abattons tout. Deux cents têtes. Sans distinction. Sans pitié. Les agriculteurs demandent que seules les bêtes contaminées soient abattues ? Refusé. La Coordination rurale et la Confédération paysanne étaient là, aux côtés des éleveurs. Elles demandaient simplement que seules les vaches contaminées soient abattues. Une demande très raisonnable et de bon sens. Mais le gouvernement a préféré la terreur, la répression, la destruction totale. Il préfère la solution radicale, la solution qui détruit, la solution qui tue.

Il est bon de signaler qu'une épidémie de DNC avait été recensée en France en 1992 et qu'elle s'était réglée uniquement par la vaccination. La DNC peut être mortelle pour les bovins, mais n'est pas transmissible à l'homme. Depuis un premier foyer apparu fin juin en Savoie, combien de troupeaux sacrifiés ? Combien d'éleveurs ruinés ?

Une campagne de vaccination se mène dans l'Ariège. Trois mille des trente-trois mille vaches du département ont déjà été vaccinées. Mais cela ne suffit pas au gouvernement. Il faut abattre. Il faut détruire. Il faut montrer qui commande.

La culture de la mort a été convoquée par « la bête de l'événement » citée par Emmanuel Macron, et il est fort à parier qu'elle ne s'arrêtera pas là. Euthanasie, Rivotril, abattages… À qui le tour ?

La répression : l'arme d'une présidence faible.

Jets de pierres contre gaz lacrymogènes. Voilà comment ce gouvernement a traité ceux qui défendaient leur outil de travail, leur patrimoine, leur vie, des manifestants qui ont osé résister à l'arbitraire d'un État qui a décidé de la mort de leurs animaux sans leur demander leur avis. Nos paysans traités pire que s'ils étaient des terroristes…

Que vous faut-il de plus pour réagir ?

Après le vol des bijoux du Louvre, après le vol des pièces jaunes, voilà le vol de nos troupeaux, de notre agriculture, de notre paysannerie. Pourtant, dans tous les cas, il s'agit de notre patrimoine, de notre avenir, de notre France mais aussi et surtout, il s'agit de notre souveraineté alimentaire. Et la souveraineté ne se partage pas avec des pays qui ne sont pas soumis aux mêmes normes que nous, n'en déplaise à Ursula Von Der Layen qui s'érige en dame patronnesse des écuries de Davos.

Le combat des agriculteurs Français est non seulement louable mais exemplaire. Ils se battent pour leur survie, pour celle de leurs bêtes, pour celle de leur métier mais aussi pour leur dignité. Parce que lorsqu'on travaille quatre vingt heures par semaine pour un salaire de misère, nul ne peut vous donner des leçons de courage.

Pour le peuple de France, tous les anti-France doivent partir !

Ce gouvernement qui massacre nos paysans, qui détruit nos métiers, qui gaze et mutile nos compatriotes, doit partir.

Les éleveurs d'Ariège ne sont pas seuls. Ils sont soutenus par tous ceux qui refusent l'arbitraire, la répression et la destruction systématique de notre pays. Les Français sont derrière eux pour continuer le combat et pour organiser la résistance. Nous serons là, aux côtés de nos paysans, jusqu'à ce que justice leur soit rendue.

La France se retrouve donc avec deux problèmes : ses gouvernants œuvrant contre le bien commun et l'Union Européenne, détruisant les nations.